Genre : ROMAN ADULTE Resume: La 4e de couverture indique : "De retour de vacances, sur le parvis d'une gare, Edouard laisse derrière lui sa femme et sa valise. Un départ sans préméditation. Une vieille romancière anglaise en est le déclic, la forêt de Brocéliande le refuge. Là, dans une chambre d'hôtes environnée d'arbres centenaires, encore hagard de son geste insensé, il va rencontrer Gaelle la douce, son fils Gauvain, enfermé dans le silence d'un terrible secret, Raymond et ses mots anciens, Adèle, jeune femme aussi mystérieuse qu'une légende. Et Platon, un chat philosophe. Qui sont ces êtres curieux et attachants ? Et lui, qui est-il vraiment ? S'il cherche dans cette nature puissante les raisons de son départ, il va surtout y retrouver sa raison d'être."
SE LE DIRE ENFIN
Forêt, Secrets, Nouvelle vie
Edouard, quinquagénaire, cédant à une envie instinctive, abandonne brutalement femme, travail, vie à Paris sur le quai d'une gare.
Il va essayer de comprendre cette réaction soudaine au cœur de la forêt de Brocéliande, dans une auberge où il semble que tous les hôtes s'y retrouvent pour se ressourcer grâce aux arbres et à la nature. Nous y rencontrons de nombreux personnages écorchés par la vie. Edouard sera un lien essentiel pour les aider et il y retrouvera aussi l'envie de vivre comme il l'avait toujours rêvé.
L'auteure évoque dans ce récit les problèmes des femmes battues, les traumatismes d'enfance d'un orphelin, les besoins de vengeance d'une femme blessée, la hantise de fin de vie avec Raymond,personnage "authentique" qui m'a beaucoup touchée, et son chien Nimbus. Nous rions avec le chat Platon qui observe tout le monde et qui prend un malin plaisir à retourner d'un coup de patte la tortue du voisin dès qu'il la croise.
Après un début difficile suite au thème récurrent sur les bienfaits de la nature, aux nombreux secrets de presque tous les personnages m'incitant à penser "ça fait quand même beaucoup", j'ai fini par me laisser aller et prendre goût au récit.
Ce livre se lit moins vite que les précédents et Agnès Ledig a toujours le don de nous faire ressentir les émotions de ses personnages qui paraissent toujours vrais.
