339 ROCK (s)

Entre mélancholie sourde et sèche, cold wave et psyché kaléidoscopique, l'ancien membre des Queens of the Stone Age et Screaming Trees continue ici d'explorer de nouvelles sonorités.

Avec Apelogies, le groupe phénomène fête ses 15 ans de jackasseries rock & fonk avec une anthologie 2 cd + 1 dvd (dont un titre en featuring avec Cypress Hill, des inédits et des versions réenregistrées ou remasterisées). Explosif et jubilatoire.

Steve Marriner, né en 1984 à Ottawa, Ontario, est un multi-instrumentiste, chanteur, auteur-compositeur et producteur de disques canadien basé à Toronto, Ontario. Il a d'abord attiré l'attention sur la scène blues d'Ottawa au début de son adolescence en tant que joueur prodige de harpe blues. Il joue également de la guitare baryton, de la guitare électrique, du piano, de l'orgue Hammond, de la basse droite et de la basse électrique. Depuis 2008, il est le chanteur, l'un des deux guitaristes et harmonicistes du groupe de rock'n'roll canadien Monkey Junk. Par un piano sensible, et porté par des choeurs féminins, le languide Long Way Down dévoile en conclusion un Steve Marriner des plus convaincants, dans un registre americana où l'on ne l'attendait pas forcément. Un bel album, gorgé de bien belles surprises.

Le nouveau Caravan, ça râpe aux entournures, c'est punchy, c'est badass, c'est décadent, c'est groovy, toujours évident, ça prend son temps et ça brille dans le noir. Ayant déjà conjugué au futur un passé pas si simple dont ils ont redoré le blason sur un lit de beats dancefloor, télescopant contrebasse, synthés, scat et violons, les cyber-punks des années folles se réinventent avec une arrogante insouciance dans un troisième album surprenant et attendu.

Cinquante ans après leur tournée européenne mythique, voici pour la première fois, l'intégralité de leur concert donné à Londres le 14 avril 1970. Une captation méticuleusement restaurée et qui permet de retrouver le groupe au sommet de son art scénique. Un set fulgurant incluant, entre autres Fortunate Son, Proud Mary, Born On the Bayou ou Bad Moon Rising. Fondé en 1967 à El Cerrito (Californie) par le chanteur-guitariste lead et compositeur John Fogerty, son frère Tom (guitare rythmique), Doug Clifford (batterie) et le bassiste Stu Cook, Creedence Clearwater Revival a dominé le paysage rock d'outre-Atlantique jusqu'à sa séparation en 1972, grâce à une série de hits et d'albums incontournables dont la maitrise experte des idiomes blues, folk, soul, R&B et country n'avait d'égale que la puissance scénique du groupe.

''Delta machine'', 13ème album studio de Depeche Mode a été enregistré à Santa Barbara et New York, produit par Ben Hillier et mixé par Flood. ''Ecrire cet album a été incroyablement intimidant puisque je voulais que le son de ces titres soit très moderne. Je veux que les gens se sentent bien en écoutant cet album, qu'ils y trouvent une sorte de tranquillité. Il s'est passé quelque chose de magique.'' (Martin Gore) Dave Gahan ajoute : ''Avec cette sortie, nous avons complètement changé notre façon de créer un album. Quand nous avons réalisé que l'album allait sonner trop normal, on a tout remis à plat et on a donné un son organique, à la Depeche Mode.'' On retrouve ainsi le fameux son ''Depeche Mode'' mais le groupe a également su se renouveler.

Duck Sauce, c'est le duo de DJs New Yorkais Armand Van Helden et A-Track. Ils ont fait l'évènement avec le tube mondial "Barbara Streisand". Voici enfin l'album qui inclut également "It's you" & "Radio Stereo".

A l'occasion de la tournée d'adieux d'Elton John qui passera par la France au mois de juin 2019, découvrez une compilation exceptionnelle qui raconte la fascinante histoire de ce mélodiste de génie depuis les débuts avec Your song sortie en 1970, en passant par les plus grands hits tels que Honky cat, Rocket man, Crocodile rock, Daniel, Candle in the wind ou encore les incontournables hymnes comme Goodbye yellow Brick Road, Bennie and the jets, Don't let the sun go down on me, Sorry seems to be the hardest word, Can you feel the love tonight, Circle of life...

On retrouve dans cet album des références sonores qui ont fait le succès des groupes phares de la scène musicale anglaise come Madness ou The Specials. The Skints y mélange les genres pour un résultat unique et personnel : dub, calypso, rock steady, ou encore hip hop.

En 2014, après une collaboration remarquée avec Skarra Mucci, le duo stéphanois l'Entourloop prouvait l'efficacité de la fusion entre reggae " oldies " et hip hop avec l'EP Back In Town sorti chez le label Bordelais Banzai Lab, sur lequel figuraient des featurings alléchants avec Ruffian Rugged, Jamalski, MC Bang'On et N'Zeng (Peuple de l'Herbe). Au départ, The Architekt est un digger qui réalise des mash ups à base de hip hop et de reggae. Sa popularité sur le web le fait vite évoluer avec Deejo, les tournées commencent, s'enchaînent et le duo enflamme les salles de concert. L'Entourloop n'a, aujourd'hui, plus rien à prouver. La bonne nouvelle est que, pour 2015, le duo est revenu avec un album, pas moins de 13 titres et une superbe sélection d'artistes en featurings : Troy Berkley, Khoe Wa, Aaron Cohen, Little Harry, Thioum C, Skarra Mucci, Youthstar, LMK, HatMan Harry, Zeb Mc Queen, Teekay, Dj Olegg, Teekay et Gavlyn.

Nouvel album déjanté du héros électro-geek. A nette dominance électronique, "Gliss riffer" ajoute à sa palette sonique l'expérience organique des enregistrements récents de Dan Deacon. Assumant joyeusement son chant désormais mis en avant et son exubérance effrénée, celui-ci signe un album phénoménal à l'énergie débridée !

"Pure comedy", de Father John Misty, est la suite très attendue de son album "I love you, Honeybear", applaudi dans le monde entier. Dans cet album, le charismatique multi-instrumentiste américain n'hésite pas à s'engager contre Donald Trump et plus généralement contre la classe politique dans son ensemble, notamment dans son morceau déjà phare "Pure comedy". Tout au long de l'album, il navigue entre les thèmes du progrès, de la technologie, de la gloire, de l'environnement, des médias sociaux et de la nature humaine. Au-delà de la richesse et subtilité de sa plume, le point fort de FAther John Misty reste la scène. Quiconque l'a déjà vu à l'oeuvre ne peut oublier son charisme et sa prestance désarmante. Le plateau du Grand Journal s'en souvient encore.