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Il y a 20 ans le groupe espagnol sortait son premier album, El poder de machin, au style mêlant blues, soul, boléros, rancheras, rumbas, et musiques populaires sud-américaines. La chanteuse du groupe Amparo Sánchez devient alors l'une des voix les plus reconnues d'Espagne et mène sa musique à la fois contestataire et ensoleillée en tournée partout dans le monde. Aujourd'hui, afin de fêter leur retour sur scène pour le 20ème anniversaire de cet album, ses plus proches compagnons, tels que Manu Chao, Zebda ou encore Sergent Garcia, se sont rassemblés pour sortir une réinterprétation inédite de chacun de leurs titres préférés de l'album.

Déjà récompensés d'un Grammy Award, les Berman Brothers sont à l'origine du projet "Rhythms del Mundo" - une série de compilations qui réunit des musiciens du Buena Vista Social Club aux stars de la musique pop/rock occidentale avec notamment "Cuba" (2006) et "Studio Rio" (2014). Après 80 disques d'or et platine, les deux producteurs ont concocté un nouveau projet à l'occasion des Jeux Olympiques organisés au Brésil cet été. Basé sur le même principe de standards pop mondiaux revisités, arrangés cette fois à la sauce samba et bossa nova brésilienne, l'album réunit des versions avec les voix originales d'Outkast, Katrina & The Waves, des reprises (I Like to move it, Sex Bomb) ainsi que des versions réenregistrées par les artistes eux-mêmes (Bryan Ferry), le tout accompagné de musiciens locaux.

De leurs pérégrinations sur les scènes insulaires et internationales, au gré de leurs rencontres et collaborations prestigieuses, les quatre garçons ont ramené de nouvelles envies et une ambition décuplée. De la polyphonie traditionnelle toujours, bien sûr. Oui, mais pas seulement. Barbara Furtuna ne s'interdit plus rien et accueille désormais de manière quasi permanente un cinquième larron en son sein : l'instrument. La rencontre est belle et foisonnante et le spectre balayé par les nombreuses créations est étonnant. C'est donc ça, "Si Vita si", rien moins qu'une volonté affichée d'embrasser passé et présent, racines et envol, en un même geste artistique, pour inventer le futur de la musique populaire corse. Savoir d'où l'on vient, savoir où l'on va et surtout comment on veut y aller : Barbara Furtuna est bien à l'image de son île.

Girma Bèyènè est une véritable légende de la musique éthiopienne. Après un exil aux Etats-Unis et un silence radio qui a duré 25 ans, il a accepté avec jubilation l'invitation du groupe français Akalé Wubé à revenir sur le devant de la scène. Le come-back a eu lieu en septembre dernier lors d'un concert mémorable avec Akalé Wubé au Studio de l'Ermitage. Tracks (Arte), Le Monde, Libé ont relayé cet évènement majeur qui a suscité une grande émotion chez les fans de musique éthio et au-delà. L'aventure ne pouvait pas s'arrêter en si bon chemin... Sous la direction de Francis Falceto (directeur de la célèbre série Ethiopiques) Girma et Akalé Wubé se sont retrouvés en studio pour immortaliser cette renaissance. + livret en français et anglais

Songhoy Blues sort "Résistance", son deuxième album. Le premier album du groupe Malien, intitulé Music In Exile sorti en février 2015 exprimait la réalité du jeune ensemble affrontant les vicissitudes d'une migration subie et espérant un avenir meilleur. Acclamé par la critique, le groupe a dès lors pu faire de très nombreux concerts aux Etats-Unis et en Europe, avec notamment un passage par les Transmusicales de Rennes, Glastonbury, le South By Southwest d'Austin ou le Montreux Jazz Festival. Depuis, transposant les rythmes traditionnels du Mali, son pays d'origine, dans une esthétique qui doit beaucoup au rock et au blues électrique, SONGHOY BLUES insuffle sur ce second album produit par Neil Comber un esprit de résistance en milieu hostile. Preuve supplémentaire que " l'esprit du rock " les a bel et bien suivi sur ce disque, Iggy Pop en personne s'est invité sur le morceau "Sahara", tandis que le rappeur anglais Elf Kid, membre du collectif The Square enrichit "Mali Nord'' de son flow engagé.

Qui ne connaît pas Gilles Le Bigot ? Virtuose de la guitare celtique en accords ouverts, il a participé à de nombreuses aventures musicales de premier plan : l'Héritage des Celtes, Kornog, Barzaz, Skolvan et joué avec de nombreux artistes de la scène internationale tels que : Donal Lunny, Karen Matheson, Karan Casey, Carlos Nu‘es ...de Skolvan,Il réalise là son premier album solo de guitare et a souhaité placer la musique dans son contexte en y incluant des paysages sonores caractéristiques de la Bretagne, des terres à la côte, avec un port d'attache Douarnenez.17 titres et paysages sonores pour une promenade en BretagneL'album dédié aux danses de Bretagne est composé de 21 airs de danses répartis dans 6 suites : Plinn / Laridé / Hanter Dro / Gavottes / Kas ha Barh / Ronds de St Vincent, ainsi que 3 balades, 1 marche et une valse lente.

Nouvelle signature du prestigieux label américain Compass Record, les six frenchies de Doolin' reviennent tout juste de Nashville, où ils ont soufflé leurs dix bougies et enregistré leur nouvel album. Epaulé par le réalisateur artistique et musicien John Doyle (Solas), personnalité incontournable de l'americana irlandaise, Doolin' collabore pour ce disque avec de prestigieux invités comme Jerry Douglas (Dobro - 14 Grammy Awards), Alison Brown (banjo - 4 Grammy Awards) , Kenny Malone (percussionniste de Ray Charles, Johnny Cash, J.J. Cale...) ou encore Mike Mcgoldrick (Capercaille, Lunasa, Mark Knopfler...). Une juste récompense pour ce groupe de virtuoses (soulignons que le percussionniste est vice-champion d'Irlande de bodhrán) reconnu en Irlande pour sa faculté à réinventer une musique historiquement conservatrice, en lui insufflant de nouvelles influences et une énergie scénique rarement rencontrée dans le domaine.

Le nouvel album d'I Muvrini prend ce titre comme une évidence au bout de tant d'années, tant de chansons, tant de rencontres. Invicta au féminin, tout naturellement. Nelson Mandela avait fait d'Invictus, le poème de William Ernest Henley, un guide pour sa vie et pour son action. I Muvrini lancent ce mot fort d'Invicta pour appeler à la même résistance, mais aussi à une exigence urgente : la non-violence. Depuis les années 80, I Muvrini n'ont jamais tu leurs convictions et leurs combats. Quand il ne fallait pas chanter dans une langue régionale, I Muvrini chantaient en corse. Quand il fallait brandir la pureté, I Muvrini ouvraient leur musique au monde. Quand il fallait se barricader contre l'autre, I Muvrini tendaient la main. Quand il fallait avoir peur de l'Europe, I Muvrini tournaient à travers l'Union plus qu'aucun groupe français. Quand il fallait faire de la musique divertissante, I Muvrini proposaient à leurs spectateurs de poser les instruments et de prendre le temps de parler.

Avec en invité Fredo, chanteur des Ogres de Barback. Un duo à l'énergie débordante, enivrante, pour un moment de complicité musicale et scénique incomparable. Leur style unique est aujourd'hui reconnu de tous. Quand l'efficacité, la finesse et la virtuosité de Cyrille, s'allient à la voix unique de Guillaume, ses flûtes vagabondes, son autodérision, cela donne un cocktail détonnant ! La musique est rodée, parfois sensuelle et chargée d'émotion, parfois soumise à l'explosion, à la folie. Le répertoire est mi traditionnel, mi compositions, mais entièrement ancré dans un territoire occitan ouvert à la modernité, à la Méditerranée, voire au monde entier... Depuis quatorze ans, Cyrille Brotto et Guillaume Lopez écument les parquets des scènes locales, nationales et internationales (France, Belgique, Espagne, Portugal, Italie, Pays Bas, Etats-Unis).